Réseau social d’entreprise : quel bilan pour les grands groupes ?
Les réseaux sociaux d’entreprises se développent fortement notamment dans les entreprises de taille moyenne mais qu’en est-il des grandes entreprises qui ont été très novatrices sur le sujet il y a déjà quelques années.
Le journal du Net publie une analyse des résultats de l’étude Lecko sur le sujet.
70% des entreprises du CAC 40 interrogées par Lecko considèrent comme encourageant leurs projets RSE.
Si aujourd’hui plus des trois-quarts des entreprises du CAC 40 sont équipées d’une ou plusieurs solutions de RSE , comment sont-elles perçues par les utilisateurs ?
L’enquête réalisée par Lecko auprès des entreprises du CAC 40 et à laquelle 10 d’entre elles ont répondu montre que ces groupes sont 70% à considérer leur projet de RSE comme encourageant ou comme étant une véritable réussite. Les sociétés du CAC 40 sont capables de voir que les RSE créent de la valeur.
En revanche, les impacts de la mise en place d’un réseau social d’entreprise sur le management et les relations entre collaborateurs sont loin d’être neutres. Ainsi, près de 60% des entreprises du CAC 40 ayant répondu à l’enquête de Lecko craignent une fuite possible d’information à cause du RSE, voire une perte de repère dans l’accès à l’information. De même, elles sont plus de 60% à faire état d’une difficulté à exposer son identité et son activité sur le RSE, et à accepter par ce biais des relations transversales au sein de l’organisation (circulation de l’information et entraide).
Par ailleurs, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la mise en place d’un RSE est loin d’être tirée par les utilisateurs. « Au sein des entreprises du CAC 40, le RSE est le fruit d’une initiative portée par un précurseur, ce n’est jamais la réponse à un besoin exprimé par les utilisateurs ».
Concernant le niveau d’adoption des usages sociaux dans les entreprises du CAC 40, il varie de façon sensible en fonction de la typologie des espaces mis en œuvre dans le cadre du RSE. Lecko a identifié trois stades de maturité en matière de RSE :
- l’espace de diffusion,
- la communauté
- le réseau.
Le premier correspond à la simple diffusion de contenus entre quelques personnes, le second au partage entre un plus grand nombre de personnes prenant la forme de communautés, tandis que le dernier niveau implique un nombre important de personnes dans des relations d’interaction et d’échange plus importantes.
Alors que les niveaux d’adoption en matière d’espace de diffusion et de communauté sont jugés significatifs, respectivement par 60% et 70% des répondants, en matière de réseau, le niveau d’adoption est considéré significatif par seulement 30% des entreprises. Par ailleurs, seules 20% des entreprises qualifient d’écrasant le niveau d’adoption des usages sociaux liés aux espaces de diffusion ou aux communautés.
La mise en place d’un réseau social nécessite un vrai accompagnement
Dans le cadre de la mise en place de leurs réseaux sociaux d’entreprise, les groupes du CAC 40 sont amenés à utiliser plusieurs dispositifs. Ils sont ainsi 40% à avoir opté pour un plan d’accompagnement et un coaching « auprès des porteurs d’initiatives ». 30% indiquent avoir activé un plan de communication pour promouvoir l’utilisation du RSE. 20% ont choisi un déploiement orchestré et un plan de formation associé, et seulement 10% ont choisi la voie d’un plan de communication et d’une équipe support pour répondre aux questions.
Vous pouvez retrouver cet article sur Le journal du Net